Dans le salon

KOJIMA Akimitsu (père) : "Alors Shingen, qu'est-ce que ca a donné cette rentrée ? Moi et ta mère étions très satisfait de tes résultats de fin de premier trimestre. j'espère que tu vas pouvoir continuer comme ça !"

Shin ne sera exceptionnellement pas passé par la case hôpital, allant de la colère au désarroi. Et puis plus que cela, lui qui voulait devenir docteur, qu'avait-il pu faire pour Kanako ? Strictement rien. Ni en amont, ni le moment venu. Il avait conscience qu'on ne pouvait pas sauver tout le monde, c'est une triste réalité qu'on est obligé d'accepter à un moment ou à un autre. Mais là, c'était peut être un peu tôt pour le fameux "premier patient perdu". D'aucun pourrait dire qu'il ne la connaissait pas si bien que ça, ou qu'ils n'était pas non plus très proche mais il avait senti en elle quelqu'un de profondément en détresse, dans le besoin, et surtout, l'injustice la plus totale. Et arrivé à la maison, se faisant cueillir par son père, heureux des résultat et essayant probablement à son habitude d'être de bonne humeur...

"En soit la rentré s'est bien passée..."

Sombre, voix monocorde, en parlant il s'assied sur un fauteuil, laissant traîner négligemment son sac à ses pieds.

"Tu sais l'une des deux amis dont je t'avais parlé...Elle est morte."

KOJIMA  Akimitsu : *garde le silence le visage impassible*

KOJIMA Fumié : "A table, le dîner est prêt."

KOJIMA Fumié : "Mon petit Shin, toujours à vouloir s'inquiéter pour les autres et à vouloir faire mieux... contentes-toi donc de faire de ton mieux et d'être toi-même. Certaines choses sont inévitables, quoique nous fassions mon chéri." *sourire doux maternel*

Les paroles de sa mère furent celles de trop, les vannes lâchèrent alors qu'il se retournait vers elle.

"Justement, je ne l'ai pas été ! Sinon j'aurais agi..."

Toujours dans ces quelques manières enfantine, il se jeta sur sa mère en laissant tomber ses affaires, cherchant la sécurité de ses bras.

"M-mais... Des gens aussi cruels... Ils auraient pu s'en prendre à Masato pour se venger e-et... Je ne veux pas... Je ne peux pas..."

KOJIMA Fumié : "Allons, allons, pourquoi des gens en voudraient-ils à ton frère ?"

KOJIMA Fumié : "Ne t'inquiètes donc pas à l'avance de ce qui pourrait arriver. Et puis après une bonne nuit de sommeil, tu y verras plus clair. Et puis pour ton frère, nous y sommes à tour de rôle avec ton père, donc il ne risque pas de lui arriver grand chose. Tu me feras lire ta chanson quand tu l'auras terminée ?"

"Oui... D'ailleurs..."

Shin sortira de son sac le brouillon de la chanson contenu dans la lettre pour Nanami.

"J'ai fait ça pour une... Enfin... Pour une amie. A la base les paroles sont de Masato-niissan, mais je les ai un peu détournée...

Le rouge lui monta un peu aux joues, histoire d'aller de pair avec ses yeux rougis par les pleurs précédents.

Je n'ai pas le coeur à aller voir Nii-san ce soir, vous pourriez lui transmettre mes excuses et lui expliquer ? Merci."

Sans un mot de plus, Shin se dirigera vers le studio, pour finir les différentes partitions et tablature que la colère lui avait fait commencer, avant de plancher sérieusement sur une chanson pour Kanako, ou du moins, quelque chose dans le genre. Peut être que Hoshino-san voudrait chanter à son enterrement ? Cette idée ramena quelques lueurs de sentiments positifs, et une fois ceci fait, il enverra un texto à Nanami.


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la chanson dans la lettre donné à nanami
https://www.youtube.com/watch?v=OLDptTV-h14

la VF pour comprendre plus facilement les paroles :p
https://www.youtube.com/watch?v=M9HH8tXoaL8
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KOJIMA Fumié : [i]"Ah merci, je vais aller m'asseoir pour la lire."

KOJIMA Akimitsu : "Je vais rentrer chez nous ce week-end, est-ce que quelqu'un veut que je lui ramène quelque chose de particulier ?"

KOJIMA Fumié : "Ramènes donc des prunes séchées de grand-mère. et toi Shingen, tu veux quelque chose ?"

KOJIMA Akimitsu : "Bien sûr, je tâcherai de prendre une jolie photo à cet endroit."

KOJIMA Fumié : "Non, tu peux ramener ta nouvelle amie, il n'y a pas de problème."

Arigato To-san, Kâ-san !

Accompagné d'un grand sourire et d'un câlin à chacun, peut être un peu plus long à ma mère.

Et j'ai pris une décision aussi ! J'utiliseraila musique pour soigner ce qui ne peut pas l'être autrement !

Il marque une pause, interrogateur, avant de faire un aller-retour rapide au studio, ramenant des feuilles en vrac et les tendant vers sa mère.

Tu m'a dit d'être moi-même alors... Voilà ma réponse.

KOJIMA Fumié : "La musique sera déjà un remède pour toi mon fils. Je sais que tu es très sensible comme garçon. Alors si tu as trouvé ce moyen pour t'exprimer, c'est parfait. Et je suis sûre que les parents de ton amie seront touchés par cette attention."

KOJIMA Fumié : "Oui, oui, ton frère va bien, même s'il est un peu fatigué ces derniers temps."

KOJIMA Fumié : "Comment vas-tu en ce moment mon fils ?"

KOJIMA Fumié : "Ca me parait délicat mon fils. Je ne pense pas qu'un label comme le sien accepte des propositions extérieures. Mais peut-être que ton amie peut le proposer en interne ?"